mercredi 7 avril 2010

Une tournure réciproque

J'ai jamais vraiment compris le sentiment humain, simple passage à travers les feux de la vie? Où réelement un message que ton être veut donner. Quelques mois on passés depuis mon annonce que je fermais le blog, mais je crois que tout doit se travailler et que je ne devrais rien abandonner...

Chapitre dernier - Une mort sans suie -

.(Je)

Une cascade de lumière. Le Bien avec un grand b me laisse en surface d'un lac sans vibration. Ce rêve je l'ai fait mille fois, je le connais sous toutes ces coutures, depuis que je suis sortit de ce coma je ne vois plus les choses de la même façon, je me détache complètement de ce qui m'entoure. Ce n'est ni une bonne nouvelle, ni une façon de faire. Depuis la nuit fatidique qui a régné sur ma vie, où je l'ai rencontrée, chaque seconde semblait si bien planifiée, si irréelle. Mon enfant est né, je travail dur et fort, j'habite dans un appartement si confortable mais il me manque quelque chose, cette sensation que j'ai eu quand je me suis lancé sous cette voiture, l'adrénaline qui me tapait les tempes, je ne me sens pas à l'aise. Je me sens tranquillement sombré dans la colère et l'impatience, moi qui suit d'un naturel doux et calme... La vie me fait perdre le souffle. J'ouvre les yeux, le rêve s'estompe, je dois me réveiller de ma vie créer artificiellement, je veux renaître, je veux me faire pardonner. . . Quelqu'un... n'importe qui... aidez-moi.

.(Tu)

Je n'ose pas trop en parler, il s'emporte rapidement, il ne voit plus très clair, j'essaye tout de même de le calmer, je ne peux pas lui offrir grand chose, à part l'affection que je lui apporte. Sa mère me dit souvent qu'un câlin arrange bien les choses, est-ce qu'il doit garder les yeux ouvert, est-ce que je dois le pousser dans une direction ou finalement lui dire de prendre soin de lui, qu'il s'aide finalement un peu, devrais-je tenter de le comprendre, au lieu de la connaître. Je vois en lui celui qu'il était avant, l'homme qui m'a fait chavirer. Je me rends compte que cet homme est absent, il m'aime comme un fou, notre enfant est son Saint-Graal, je n'ai pas besoin qu'il se pousse à la folie, seulement qu'il comprenne qu'avancer ça se fait à deux... On ne parle plus beaucoup et quand je lui parle, je remarque que c'est pour finalement lui demander de changer, d'arrêter d'être ce qu'il devient, est-ce qu'on pourrait y arriver?.. Ensemble?

.(Elle)

J'ai été à l'attaque! Ou peut-être trop à la défensive, je ne vois pas le pourquoi de sa réaction, il était tellement plus relax avant. Je me refuse qu'il me parle sur ce ton là. J'ai tellement mal au ventre... Non... Pas déjà...

.(L')

Un autre qui perd une vie, ce jeu est tellement facile, je m'amuse tellement maintenant, je n'y pense plus, je m'en fou complètement, laissé moi tranquille. Encore hier j'ai sursauté quand les témoins de Jéhovah ont cogné à ma porte, je veux qu'on me laisse tranquille, ça doit se sentir... Ils sont même partit en s'excusant... Je dois être folle.

Je crois que c'est tout, comme vous pouvez le constater, c'est le chapitre dernier... Il faut bien comprendre que c'est la fin du premier mini-roman, d'autre vont suivre j'espère. Je dois, bien avant que quoi que ce soit d'autre, de profiter de ce qui m'arrive, de ma nouvelle vie, un peu de travail sur moi-même. OH! En passant, on est passé le huitième mois après la naissance du bébé, je crois que ça fait du sens, je voulais pas éternisé ce sujet là, pas qu'il n'est pas intéressant, mais bien parce que le cheminement ne passait pas par là.

Pour les gens qui me lisent, mon blog reste avant tout un exutoire à mes pensées, j'écris pour me libérer le cerveau. Profitez pendant que ça passe. L'apostrophe devient de plus en plus dur à suivre, moi-même j'ai un peu de difficulté :P.

Alors à vous cher lecteurs et lectrices, j'espère que vous avez passé un bon week-end pascal, on se revoit à la prochaine mise à jour.

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