lundi 20 septembre 2010

Le dernier message

J'ai aucune vrai bonne raison de ne pas vous avoir écrit dernièrement, j'ai perdu beaucoup de temps à essayer de profiter d'une vie qui ne m'allait pas bien. Comment dire, j'ai cru bon vouloir faire boulot, métro, dodo, sans extérioriser l'écrivain en moi une fois de temps en temps. On passe à travers des temps difficiles, sans jamais vraiment comprendre ce qui ce passe. Le Québec se transforme tranquillement en mon pire cauchemar, nous devenons... Canadians.*Gulps*. Je crois que pour me remettre dans le bain je ne vais pas écrire un autre moment de l'histoire de Je et Tu, même si ce blog y était entièrement consacré. Je vous lance devant les yeux quelque chose qui va simplement sortir de ma tête. Ceux qui ne connaissent pas mon ancien blog, je vous invite à découvrir cela, l'adresse se trouvera à la fin de ce billet ou dans les commentaires. Donc je vais vous parler un peu du vomi créatif, ou du vomi par écrit. Pas super intéressant vous allez me dire, mais c'est comme cela que je nomme ce processus créatif, je n'ai ni point de départ, ni but, je fais juste écrire ligne par ligne ce qui sort de ma tête dans un sens plus ou moins ordonné. Voyons voir si les gens vont aimer.

*Mets en route la musique*

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Une pluie battante frappe mon visage, ça fait longtemps que j'ai vu le soleil. La Terre est tranquillement noyé de cette eau qui tombe du ciel, comme si tout cela arrivait de nulle part. Je me rappel des derniers instants avec toi, la vie consumait tranquillement l'ardeur qui nous prenait l'un à l'autre. Je me rappel d'une étreinte particulièrement savoureuse, ce jour de printemps, on s'était laissé l'un à l'autre dans ce parc, on se découvrait complètement, on savourait chaque secondes que l'on passait ensemble, je courrait pour venir te rejoindre, je serais resté à tes côtés le plus longtemps possible, mais les temps change, on se consumait, on se consommait, je ne sait pas trop comment le dire, mais nous nous épuisions à plaire à l'autre. Le message du cœur n'était que trop fort, trop rapide, trop intense. Nous aurions probablement du nous arrêté à un moment ou à un autre mais nous voulions nous aimer à un point tel que nous nous sommes tranquillement perdu. Je suis sûr que je t'aime encore, même si plusieurs fois nous avons vu passer ces hivers quelque fois interminables. J'ai tranquillement vu mon monde se dessécher par tout ces feux qui explosait à gauche et à droite de mon esprit, je ne me rappelle plus vraiment ce qui c'est passé. Mais maintenant, dans mon esprit, il pleut à noyer des continents. Cette pluie battante à mon visage, m'empêche de voir le véritable soleil qui est dehors. Je t'ai regardé partir, loin. Je...

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Bon c'est sûr que les gens qui vont lire ça vont me dire que je suis déprimé, je crois que je vais recommencer avec quelque chose d'autre.

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La chanson qui traverse cette forêt m'émerveille, je ne suis peut-être qu'un jeune aventurier mais j'ai vu des choses qui ne peuvent être effacé. Le premier monstre que j'ai affronté, ma première victoire contre mon grand-père aux échecs, mes premiers vœux pour devenir chevalier. Cette chanson me rappelle tout cela, elle me rappelle aussi la douce odeur de tabac qui envahissait la maison de mes grand-parents, la première fois que ma mère m'as pris dans ces bras après mon retour de la guerre, le premier baiser de cette fille dans la grange. Je décide de m'y rapprocher, je marche tranquillement en me laissant guider par le son, je ne vois aux loin que des arbres et des arbustes, les animaux semble avoir quitter les pâturages de notre village, tout ce qui reste, c'est moi et la musicienne, je suis sûr que c'est une femme, un homme n'atteindrait pas mon cœur avec autant de précision. Je marche toujours aussi tranquillement, de peur de l'effrayer, je m'avance, je vois sur mon chemin des pièces de vêtements féminins qui jonchent le sol. Je ne peux que m'imaginer le mieux et qu'elle est des vêtements de rechange. Cette pensée me fait rougir doucement les joues, je continu d'avancer. Le tout semble se passer si lentement, les mémoires que tu fais resurgir semble si réel quelque fois, j'arrive même à sentir le parfum de ma maison d'enfance, je dois y arriver, je dois te rencontrer, j'empresse le pas. Une minuscule clairière me laisse découvrir ta personne, assise sur un tronc, accoutrées de presque rien, on dirait une chemise de nuit mais verte forêt. Tu semble te dissimuler à travers les broussailles. Tu entrecroises mes yeux, tu réagis vite et va te recouvrir derrière un arbre, surprise de ma présence. Tes cheveux entre le blond et le feu, me font remettre en question ma vie. Et d'une voix charmante, tu me fredonne une demande que je n'ai pu te refuser, je me tourne pour te laisser te rhabiller. Tu me donne ton nom, je t'échange le mien, je me rapproche à tes paroles, tu me joue de la musique à ma demande. Je te fredonne une chanson d'accompagnement, que tu trouve ludique et finalement lubrique. Je t'avoue mes pensées, tu m'ordonne de me rapprocher, je te veux pour toujours, tu me suis dans mon rêve. Je souhaite ne jamais me réveiller.

"Lexxior, Capitaine de l'ordre de Lancelot"
"Extrait du livre "Pensées et rêves de jeunesse""

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J'espère que les gens vont préférés le deuxième. Je sais que j'ai beaucoup perdu de mon orthographes que je trouvais déjà à l'origine pas très jolie, j'avais même une correctrice dans les débuts. Je crois que je n'ai plus vraiment grand chose à dire.

Voici donc quelque chose qui vont vous mettre un peu dans le bain de ma vie:
Bonne nuit papy, repose en paix dans ton dernier lit.
Je t'aime mini-Isabelle.
J'ai une liste d'amis écourtés ces temps-ci, mais je ne m'en fais pas trop.
Je vieilli tranquillement mais ça ne me fait pas peur.

P.S: J'ai beaucoup de difficulté à extérioriser mes sentiments, j'ai peur de faire peur aux gens que j'aime, j'aimerais pouvoir dire toutes les raisons qui me poussent à mes agissements, mais j'ai peur que vous pensiez que ce soit des excuses. J'ai lu deux fois l'éloge funèbre que j'avais écrit pour mon grand-père, mais j'ai encore beaucoup de difficulté. J'ai presque pas pleuré, je voulais être grand et fort devant les gens que j'aime le plus au monde, ma sœur, ma mère, mon père et ma copine, et je trouve ça pénible me plaindre sur ce qui me tiens vraiment à cœur, je préfère avoir l'air niais quelque fois en disant que je me suis fais un bobo sur le doigt, mais j'ai encore beaucoup de difficulté à faire mon deuil. J'aimerais briser le masque que j'ai au visage... J'annonce nulle part que je fais une mise à jour de mon blogue. Je crois que je veux juste extérioriser ce qui est en moi présentement. Retourner à un Dragow plus paisible. Je vous aimes tous très fort, même si je m'exprime pas beaucoup.

Dragow

Chanson: Playlist de Crystal Castles

Adresse: Skyblog de Dragonor

Merci encore une fois

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