lundi 15 décembre 2008

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(Je)
Le brasier envahissait tranquillement l'intérieur de la voiture, la jeune fille inconscience n'envoyait aucun signe de vie, la voiture est sur le toit, les portes sont coincés, j'utilise mon pied pour détruire la vitre du côté conducteur, je me penche vers les éclats brisées aux sols, je glisse une main à l'intérieur, j'essaie de passer dans le petit cadrage, j'entends le feu crépitant qui s'attaque aux bancs de derrière, j'ai de la misère à garder les yeux ouverts, la chaleur est étouffante, j'ai mal à la tête, je me rends vers la boucle de sa ceinture, par chance elle n'est pas coincées. Je balance son corps vers le côté passager, je la tire avec moi jusqu'à l'extérieur, des gens commencent à courir vers nous, je leur dis de reculer. Je l'éloigne de la voiture, je la dépose au sol, je la regarde, sa chevelure à commencé à bruler, elle n'as plus de sourcils ni de cils, je vérifie sa respiration, je commence à lui faire un bouche à bouche, je prie, je lui parle, je lui supplie "reste en vie..." Je vois son torse faire des mouvements saccadés, un étrange cillement dans mes oreilles, je me lève sur une jambe, je sens une volée de chaleur, le vent vient s'écraser sur mon visage, je titube, je vole, je m'écroule, la neige est froide... Je ne sens plus mon nez... Je pense à toi, je me demande si j'aurais le temps de passer la balayeuse avant que t'arrive. Je vois le soleil qui se couche, tranquillement derrière notre appartement, je peux voir notre fenêtre, je ne peux pas me lever, j'ai de la difficulté à bouger. Je veux te revoir, je veux que tu sois là, je ne veux pas t'inquiéter. J'entends finalement une sirène, je ne peux pas lutter, je ferme les yeux, je t'aime.

.(Tu)

La soirée c'est bien passé, on a rit, on c'est parlé de tout et de rien, l'insignifiance de tout ce dire. Je t'invite à dormir ici, au moins je ne serai pas seule ce soir, c'est la première fois que sa arrive depuis que je pense à toi. La nuit est bien avancée, on est assises face à la fenêtre qui donne sur le ciel, le ciel grisonnant, parcourus de nuages sombres qui annonce une autre tempête de neige, je verse une larme, je ne comprends pas vraiment pourquoi, je dois m'ennuyer de toi, tellement. Le téléphone sonne, il est tard, je cours pour pas que mes voisins m'en veuillent, je décroche le combiné. Qu'est-ce que... "non.." Je sens que mon coeur c'est arrêté. Je ne comprends pas ce qui se passe, je t'ai vu courrir vers le téléphone, prendre rapidement les informations sur un bout de papier, tu me lance mon manteau, tu va nous conduire jusque là.

.(Elle) Mais quel idiot, pourquoi aujourd'hui, pourquoi maintenant, l'histoire ne peut pas se répêter. Je file le plus vite que je peux, par chance j'avais la voiture de ma mère. Elle pleure assise sur le band passager, j'enfile les vitesse de la voiture le plus vite que je peux, on arrive finalement en vue de l'hopital... Encore... J'y vais avec toi, je serai là...

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~Dragow~

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